Quatre matchs, quatre finales, quatre rencontres sur lesquelles il ne faut plus rien calculer, simplement tout donner pour aller chercher des succès, et continuer de croire au renouvellement de notre bail européen. Tel était l’état d’esprit qui anime, depuis plusieurs jours désormais, les rangs bisontins, pleinement lancés dans le sprint final de ce championnat de Ligue Butagaz Énergie. Et pour la première de ces quatre rencontres décisives, un déplacement à Celles-sur-Belle attendait Pauline Robert et les siennes. Une équipe à aborder avec prudence et méfiance, elle qui avait su remonter un déficit de 8 buts pour accrocher le nul face à Nantes et qui avait battu Chambray il y a peu. Fortes de quatre victoires de rang, les Rouges s’en allaient avec un groupe au complet (sauf DEMBELE). Il convenait surtout, pour les Bisontines, de ne pas tomber dans le piège local et de conserver le rythme dans cette partie.

À l’entame de la rencontre, les défenses prenaient rapidement le dessus et les cages peinaient à trembler. Les tentatives effectuées de part et d’autres ne trouvaient pas le cadre ou se voyaient stoppées par la gardienne adverse, empêchant le score de réellement décoller. Mais à ce rythme là, Besançon prenait tout de même les devants, bien porté par MAIROT, GRANIR et NOSEK. La machine bisontine se mettait enfin en parfait état de marche, si bien qu’après quinze minutes de jeu, les protégées de Sébastien MIZOULE comptaient déjà trois longueurs d’avance (5-8). Les Rouges continuaient de mettre la pression face aux Celloises, qui pêchaient cruellement en attaque et ne parvenaient pas à trouver le chemin du but. PONTOPPIDAN semblait bien seule à tromper la vigilance des portières bisontines, tandis qu’en face, les assauts bisontins parvenaient à faire mouche et provenaient de tous les secteurs de jeu. Au terme d’une première période plus qu’aboutie, dans laquelle elles n’avaient laissé que peu de place au projet de jeu adverse, les bisontines rejoignaient ainsi les vestiaires avec cinq buts d’avance. Mais, lorsque l’on sait ce que Celles a été capable de faire face à Nantes, la prudence devait rester de mise lors des trente prochaines minutes. (mi-temps 09 – 15)

Sur cette rencontre, Besançon possédait son arme magique, mettant un terme très rapide aux velléités locales. Impressionnante de réussite dans sa cage, LERSTAD se dressait en dernier rempart et prenait un certain plaisir à écoeurer les attaquantes locales. La Norvégienne se voyait créditer de 16 arrêts sur 32 tirs (50 %), permettant aux siennes de poursuivre la course en tête. Surtout qu’en face, MAIROT, TSHIMANGA et consorts ne se privaient pas pour creuser l’écart, qui atteignait les neuf longueurs à vingt minutes du terme. Celles-sur-Belle lâchait alors toutes ses cartouches pour tenter la mission impossible, toujours portées par PONTOPPIDAN et AHLEN. Mais, les Engagées ne semblaient aucunement décidées à leur laisser le moindre espoir. ZAZAÏ, bien aidée par DEZIĆ, sonnait définitivement la fin des ambitions locales, et l’écart reprenait de l’ampleur pour atteindre dix longueurs à une minute du terme. Sans sourciller, les bisontines s’imposaient finalement avec une belle avance de neuf unités, au terme d’un match maîtrisé avec la tête et les épaules.

À l’image de leur succès face à Toulon, décroché il y a une semaine avec la manière au Palais des Sports, les bisontines auront su faire preuve de maîtrise et de rigueur pour obtenir une nouvelle victoire dans cette dernière ligne droite du championnat. Là encore, sans jamais avoir vraiment été inquiétées, les Engagées auront démontré toute leur force collective, leur puissance individuelle, et leur engagement commun pour maîtriser cette équipe celloise, et engranger trois points supplémentaires au classement. Ce cinquième succès de rang fera également un grand bien aux têtes, permettant de faire le plein de confiance et d’optimisme à l’approche de la prochaine échéance. Revenues à un petit point de Dijon et Chambray, les Engagées croiseront le fer, dès samedi prochain, avec les Neptunes de Nantes, dans une rencontre qui portera de plus en plus d’enjeu..